Une rentrée littéraire foisonnante : plus de six cents livres…

J’ai essayé d’opérer pour vous un choix minimum, entre coup de cœur et découverte littéraire.

Rouge argile de Virginie Ollagnier

Une merveille d’écriture, de sentiments jamais exagérés, de vérité des personnages. Un retour aux sources dans un pays abandonné des années plutôt, pour un mariage brillant, mais qui laisse un goût amer d’échec et de frustration. Rosa nous plonge avec bonheur dans ce Maroc, qu’elle aime, (terre d’enfance) mais dans lequel elle se sent une usurpatrice. Cependant la mort de son « deuxième père » l’oblige à prendre des décisions. Tout abandonner ici, ou en France…

Du domaine des murmures de Carole Martinez

Du plus profond du XIIe siècle les murmures terribles remontent jusqu’à nous. La violence des hommes, seigneurs brutaux et maîtres incontestés du monde… la violence de ces mariages imposés, ce que va refuser l’héroïne, Esclarmonde, et pour cela décider de vivre recluse pour se consacrer à Dieu et au silence… mais est-ce bien cela qu’elle va découvrir ?

Des vies d’oiseaux, de Véronique Ovaldé

Après la disparition de sa fille, Paloma, Vida est persuadée qu’elle a voulu fuir son père et sa trop grande richesse… Mais elle comprend que c’est aussi elle, sa mère, qu’elle a fuie. Appelé pour « cambriolage dans la somptueuse villa des Izarra » le lieutenant Taïbo comprend qu’il ne s’agit en rien d’un cambriolage, puisque rien n’a été volé. Un groupe de jeunes, dont Paloma, squatte les maisons luxueuses de Villanueva pendant l’absence des propriétaires. Ce livre est un roman sur l’identité, plus ou moins refoulée, mais qu’il faut absolument assumer pour éprouver sa liberté d’exister.

Le Turquetto de Metin Arditi

Un livre qui parle d’art, Le Titien et son jeune élève, mais aussi et surtout d’intolérance. Le jeune Elie ne peut s’adonner à sa passion, le dessin et la peinture, pour l’unique raison qu’il est juif ! Condamné à changer d’identité pour être admis à travailler avec l’un des plus grands peintres de l’époque…

On parle beaucoup de :

Jayne Mansfield 1967, de Simon Liberati

On en dit grand bien ainsi que de son auteur atypique.

Ne pas oublier :

L’équation africaine de Yasmina Khadra

Autour d’un phénomène dramatique et inquiétant, les prises d’otages en Somalie, l’auteur construit un roman où se mêle suspens, aventure et histoire d’amour.

Si vous voulez vous détendre, lisez :

Les autos tamponneuses de Stéphane Hoffmann

Je ne peux pas refermer ce très petit catalogue sans vous offrir une perle à déguster chaque jour, cela vous prendra sans doute l’hiver. « Le temps d’une vie est le temps d’un sourire de nouveau-né : c’est bref et ça ne s’éteint plus. »

Un assassin blanc comme neige de Christian Bobin

N’oubliez pas non plus que notre région est riche en spectacles ; n’hésitez pas à consulter les programmes de Barouf. Des plaquettes annonçant les spectacles sont généralement disponibles dans vos bibliothèques.