Un nouveau venu dans le journal paroissial « Le haut Clunisois » !

Tout le monde, à Matour, connaît Jacques Bonnamour. Fils et petit-fils de marbrier, ce n’est pourtant pas la taille de la pierre qui l’a attiré mais l’Éducation nationale. Et une fois ses études universitaires terminées, ce n’est pas comme professeur d’Histoire que Jacques s’est retrouvé au collège mais comme intendant. C’est, aujourd’hui, un jeune retraité très actif.

 Pourquoi ce choix professionnel, Jacques ?

Après avoir, pendant trois ans, assuré maints remplacements en Saône-et-Loire, dans la Nièvre et en Côte-d’Or, l’instabilité de ma situation m’a incité à m’inscrire au concours d’intendant, que j’ai préparé tout en enseignant. J’ai ensuite été nommé définitivement en Saône-et-Loire. J’ai choisi cette voie non seulement parce que j’avais déjà fait des études de droit, mais surtout pour la diversité des actions à conduire et l’importance des relations humaines dans ce métier. J’ai beaucoup aimé suggérer des idées, mener à bien des projets – même si ce n’était pas mon rôle principal – en vue d’améliorer les conditions de travail et la vie au collège des élèves et du personnel.

 

Qu’auriez-vous pu faire d’autre ?

Assurer la direction d’une maison de retraite ! Il y a des besoins énormes dans ce domaine, surtout relationnels. Maintenir le lien inter-générationnel est essentiel. Nous avons toujours quelque chose à apprendre de nos aînés.

 

Qu’aimez-vous faire au quotidien ?

Lire, faire des recherches en Histoire et voyager ! Je suis allé dans toute l’Europe, en Israël, au Maroc, au Mexique, en Thaïlande, en Chine… Le fait d’appartenir pendant vingt ans à un groupe folklorique du Tournugeois m’a permis d’avoir beaucoup d’échanges avec l’étranger et de mieux comprendre, à travers ceux qui ne la connaissaient

pas, la notion de liberté. Je souhaiterais également faire perdurer la tradition orale et retranscrire les propos recueillis. Je voudrais, entre autre, travailler sur les traditions religieuses locales d’autrefois.

 

Vous êtes à l’origine du Comité pour la commémoration de la guerre de 14/18 à Matour et vous en êtes la cheville ouvrière. Conférences, lectures, chants, expositions diverses, projet de spectacle… Pourquoi un tel engagement ?

Pendant toute mon enfance, j’ai entendu ma grand-mère, qui vivait avec nous, parler de la guerre. Dans toutes les pièces, des objets rappelaient celle-ci. À 8 ans, j’ai été très impressionné par la visite de sites militaires dans la Meuse. J’ai voulu rendre un hommage à tous ceux qui s’étaient battus pour la France. Merci, Jacques, et bienvenue dans le bulletin du haut Clunisois.

 

Propos recueillis par Jeanne Besson