Noël 2010

n°78 – décembre 2010

On fête depuis 2000 ans la naissance de Jésus ; auprès de lui sa mère Marie, Joseph son époux, un âne, un bœuf le réchauffant de leur souffle. Humilité absolue de cette naissance. Trente-trois ans plus tard le terme de cette vie : un supplice réservé aux esclaves : la crucifixion. Votée par acclamation par une foule manipulée par les prêtres. Ils reprochent à Jésus des propos jugés blasphématoires. Ponce Pilate, a des soucis avec la résistance, les affaires religieuses ne l’intéressent pas. Une « vie gâchée » si la Résurrection et, trente ans plus tard, Luc, Marc, Jean et Mathieu n’apportaient la bonne nouvelle de l’Évangile. La parabole du Samaritain avait déclenché la colère des prêtres. Ceux-ci avaient une religion à part et les Juifs les considéraient comme hérétiques. Or Jésus choisit volontairement un hérétique pour stigmatiser l’indifférence à autrui d’un prêtre, et d’un lévite. Le prochain, la solidarité doivent être notre souci.
Recherchons si nous n’avons pas un pardon à donner ou à demander. Prenons la décision d’agir dans ce sens en obtenant des réconciliations que l’on jugeait impossibles. Si chacun en ce jour-là prend cette décision, nous contribuerons à changer le monde dans le bon sens. Dieu nous pardonnera dans la mesure où nous aiderons notre prochain et où nous saurons pardonner. La fête de Noël aura tout son sens.