La fierté des Sampiarri

L’article du Journal de Saône-et-Loire du 2 août, signé d’Isabelle Philibert, ouvre l’appétit de la rencontre avec Bernard: « cette journée n’aurait pas pu avoir lieu sans l’opiniâtreté de B. Cateland, le concepteur, et de la solide équipe qu’il avait réunie autour de lui pour donner forme à son projet ». « Opiniâtreté souriante », car partagée avec Anne, tient à corriger, plusieurs fois au cours de l’entretien, le principal intéressé.

Bernard Cateland avec les bénévoles de la Sampierrade

L’équipe fera son bilan en automne, et pourra le fêter! Quelques chiffres suffiraient à impressionner: plus de 1 000 visiteurs, 150 bénévoles au service de l’entreprise, plus de 1 100 repas servis… Ce serait passer à côté de ce qui s’est vécu: la qualité des ateliers avec ses supports visuels pour la généalogie ou la galerie d’exposition de photos souvenirs et de ce qui se partageait alors, la disponibilité des hôtes de l’expo des objets anciens, la compétence des guides des six visites qui les rend aptes à poursuivre, la générosité des acteurs des saynètes en patois, la disponibilité des intervenants conférenciers, tous témoins de travaux antérieurement partagés (notre bulletin s’est déjà fait l’écho du travail des Cahiers d’Histoire de Saint-Pierre).

Fédérer les savoir-faire

Bref on le comprend, pour que l’entreprise réussisse, il est essentiel que le concept d’origine trouve peu à peu audience, de plus en plus largement, en s’appuyant toujours sur le trio associatif de départ. Tout repose de fait sur les capacités des personnes capables de fédérer le savoir-faire des uns et des autres. Il n’en manque pas à Saint-Pierre qui ont déjà fait leurs preuves. Et il s’en est manifesté beaucoup d’autres. « J’ai été subjugué par les capacités des gens susceptibles de mettre leur savoir-faire au service de ce projet », s’émerveille Bernard. Encore faut-il ce travail de patience pour lever la crainte des difficultés. Ainsi des objets anciens dont il fallait faire comprendre qu’ils reviendraient à ceux qui les mettaient à la disposition du regard de tous. Et désormais sans doute beaucoup plus présentables chez soi! Ainsi des liens entre les anciens habitants de SaintPierre et ces 50 % qui ont en commun d’avoir moins de 30 ans de présence au village.
Tous ont pu découvrir qu’ils avaient un rôle important pour la réussite d’un projet qui, au départ, pouvait paraître ambitieux et qui, au final, ressort comme un lieu où tant de manières de vivre sa fierté de Sampiarri ont trouvé moyen de s’exprimer et de se faire reconnaître.