Brandon – Clermain – Dompierre les Ormes Germolles sur Grosne – La Chapelle du Mont de France Matour – Montagny sur Grosne – Saint Léger sous la Bussière Saint Pierre Le Vieux – Saint Point – Tramayes – Trambly – Trivy
Faire route ensemble et partager !
La solidarité internationale c’est partager, se connaître, se respecter mutuellement, mais c’est surtout s’ouvrir au-delà de « chez nous », au-delà de nos frontières. C’est un échange de peuple à peuple. Quelques nouvelles à partager :
Haïti – 1 an après le séisme
L’action de carême du bol de riz, a rassemblé quatre-vingts personnes au hameau des Ormes à Dompierre. Beaucoup étaient venus en sachant qu’ils y rencontreraient des représentantes de la congrégation des sœurs de Saint François d’Assise présentes à Haïti et qui ont tenu à rendre compte de l’usage fait des dons que nous avions envoyés par leur intermédiaire.
Sœur Bernadette Nourdin, accompagnée de leurs hôtes de Verosvres et de quatre Haïtiennes dont trois sont en fin de formation à Lyon, nous a fait une présentation de la réalité haïtienne quelques semaines après le séisme du 12 janvier 2010. Elle a su éviter les images déjà diffusées par la télé, pour nous montrer comment, au milieu des ruines, le peuple haïtien reprend vie et espoir et quels choix (toujours de proximité) elles vivent en faisant ce qui leur est possible avec le peuple haïtien. Images qui ont fait mouche sur les conditions de vie de sœurs qui, comme les autres, savent ce qu’il en est de vivre sous le regard des autres et de passer des nuits entières à ne plus pouvoir dormir, l’art de faire la fête avec les enfants et de prier avec la confiance qui déroute tant les occidentaux. Nous y reviendrons.
Jean-Pierre Leconte
Des difficultés au Pérou
Paco nous fait part de différentes difficultés de la radio Santa Cruz (problème organisationnel et financier) et nous informe sur la situation du Pérou : « A la Radio Sicuani, Edwin a de gros problèmes avec le personnel mais il n’en est pas la cause. L’évêque, sur le point de partir, ne veut pas se mouiller! Oui, nous n’avons pas encore de nouvel évêque : les tensions sont très fortes au plus haut niveau. Le nonce ne veut pas d’Opus Dei et le cardinal de Lima (traditionaliste) veut imposer son candidat! C’est triste que les nominations d’évêques se fassent dans les antichambres du Vatican et que le peuple de Dieu n’ait rien à dire. Heureusement qu’ici il y a quelques bons curés et des laïcs de valeur qui maintiennent un certain dynamisme et ouverture. J’espère qu’avant mon départ (15 mai) je connaîtrai le nouvel évêque car j’aurai bien des choses à lui dire. Ici, nous sommes en pleine campagne électorale – pour les présidentielles – qui auront lieu le 10 avril et en juin pour le deuxième tour ».