En ce soir de Noël

n°74 – décembre 2009

Souvenez-vous, il y a 40 ans un groupe d’enfants, Les Poppys, bouleversait le monde des adultes avec ce chant:
« C’est l’histoire d’une trêve que j’avais demandée
C’est l’histoire d’un soleil que j’avais espéré
C’est l’histoire d’un amour que je croyais vivant
C’est l’histoire d’un beau jour que moi petit enfant
Je voulais très heureux pour toute la planète
Je voulais, j’espérais que la paix règne en maître
En ce soir de Noël
Et aujourd’hui le monde a-t-il changé ?
Noël sera-t-il pour nous la fête de l’amour?
Quand nous nous mettrons à genoux pour prier pourrons-nous oublier que « non, rien n’a changé ». »
Je suis un peu nostalgique ce soir, et je me dis qu’au moment où nous venons de commémorer la chute du Mur de Berlin combien de murs restent encore debout de par le monde.
Combien d’enfants fêteront Noël à l’ombre de l’un de ces murs de la honte.
C’est pourquoi je ne résiste pas à l’envie de vous livrer la fin de l’un de mes textes préférés de Raymond Devos :
« Je hais les murs
Qu’ils soient en dur qu’ils soient en mou !
Je hais les haies qui nous emmurent.
Je hais les murs qui sont en nous ! »

Alors bonne chute de murs et joyeux Noël!

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