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Vous cherchez une activité à faire avec vos enfants ? Un après-midi culturel pour les ouvrir aux sciences et au développement durable ? Voilà une idée de sortie : le LAB 71 à Dompierre les Ormes !
Ce mercredi après-midi, le temps n’est pas au beau fixe, les enfants ne vont pas pouvoir jouer dehors…Nous décidons donc d’aller découvrir le LAB 71. Dans l’ancienne galerie du bois située à l’entrée du village de Dompierre le Ormes, ce site est spécialement dédié à la découverte des sciences.
Le hall du bas nous amène d’abord à découvrir les propriétés physiques au travers de petites expériences comme l’effet gyroscopique où comment faire tourner un tabouret sur lequel on est assis en faisant tourner une roue de vélo que l’on tient à la main. Les enfants s’en donnent à cœur joie et vont de découvertes en découvertes. Viennent les insectes observés au microscope, le fonctionnement d’une ruche que l’on peut décortiquer, les salades et les fraises qui poussent grâce à l’eau d’un aquarium.,… Nous montons à l’étage et découvrons des modules interactifs sur l’alimentation comme la découverte des 5 sens et un petit marché pour connaitre l’origine des produits, leur saison et leurs bienfaits alimentaires. On apprend aussi à manger équilibré, à gérer les calories… Pour finir, nous nous laissons piéger par les illusions d’optique : l’échiquier d’adelsen, la chambre noire qui nous renvoie des images à l’envers, … Le zootrope et le thaumatrope n’ont plus de secret pour nous !
Les plus grands pourront mener une enquête dans un vrai laboratoire de police scientifique. Ils découvriront les empreintes, la fluorescence, l’ADN ce qui leur permettra de démasquer le coupable. Bon, pour nous, les enfants étaient trop jeunes pour cette enquête, ce sera pour une autre fois !
Alors les enfants qu’est-ce que vous avez préféré au Lab 71? Pour le plus grand ce sera « les appareils sportifs pour brûler les calories » et pour le plus jeune, les illusions d’optique « le théâtre où on peut faire des ombres avec les mains et aussi les miroirs qui nous font des grands pieds ! »
Avec des jeux interactifs pour tous les âges et des thématiques d’exposition et qui se renouvellent régulièrement, c’est sûr, on y retournera !
Tramayes a commencé en 2010, à l’initiative du foyer rural. Et puis ce fut Dompierre, en 2013 et enfin Matour, en 2016. Quel sera le prochain village, sur notre territoire, à créer un « jardin partagé » ?
Trois mots-clés : rencontre, échange, respect
Pas besoin de savoir jardiner pour en faire partie. On vient là pour partager ses connaissances, ses doutes, ses ignorances et ses interrogations, pour profiter de l’expérience des autres, pour découvrir d’autres pratiques que les siennes, plus respectueuses de la terre et souvent plus rentables, pour faire soi-même des expériences que l’on n’aurait sans doute pas faites seul dans son jardin.
Car on peut très bien avoir son propre jardin et venir quand même au jardin partagé.
On vient pour les rencontres ; pour les échanges ; pour les découvertes. Les découvertes ? La culture en lasagne, par exemple, avec son alternance de couches de compostage ; la permaculture, économique en énergie et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques ; l’alternative aux pesticides, avec les décoctions
de plantes ; l’utilisation des engrais verts, la « tour à patates ».
Dans les trois jardins, nous trouvons des parcelles individuelles et une parcelle collective, mais ce n’est pas une obligation. Chaque projet est unique par son aménagement et son fonctionnement.
On vient là aussi pour la convivialité du lieu. On y organise régulièrement des animations : interventions de spécialistes, trocs de plantes ou de graines, taille ou greffe des fruitiers, etc. Ou tout simplement un café partagé, un « café des jardins » !
Les trois jardins ont bien l’intention de collaborer. Celui de Matour avait beaucoup apprécié la présence amicale
des jardiniers de Tramayes et de Dompierre lors de son inauguration.
Où et quand ?
On se retrouve donc – sauf en cas de mauvais temps – le samedi matin, derrière l’école de Tramayes (pour l’instant), derrière le cimetière à Dompierre et derrière l’ancienne cure à Matour, sur des terrains proposés par
les mairies. Mais on peut venir, bien sûr, jardiner n’importe quand, selon ses propres disponibilités.
En conclusion
Venez ! Par curiosité ou par intérêt. Vous serez bien accueillis. Et si vous avez du matériel de jardinage non utilisé ou un vieux banc, proposez-le. Votre venue, votre geste, votre attention seront appréciés !
Après avoir obtenu son CAP de boulanger puis de pâtissier au CFA de Mercurey, en 1993, puis reconnu à 17 ans, en 1995, « Meilleur apprenti de France », il vient travailler à Cluny où on ne tarde pas à apprécier la qualité de sa production. Trois années de suite, il va remporter le 1er prix de la pièce artistique au Concours régional de Dijon.
En 2008, il est champion de France et en 2009… champion du monde !
Il devient alors formateur itinérant en France et à l’étranger (Japon, Corée du Sud) et assure des activités de conseil, développement et formation en boulangerie.
Et en 2012, il revient à Dompierre et s’installe, avec Isabelle, dans la boulangerie joliment rénovée, en face de l’église.
Qu’aimez-vous, dans votre métier ?
Travailler une matière vivante, qui réagit chaque fois différemment. Nous sommes tributaires, par exemple, du temps. Le pire, pour nous, c’est l’humidité ou la chaleur. Quelle pâte allonsnous obtenir ?
J’aime aussi former de futurs boulangers, apporter mes connaissances, partager mon savoir-faire.
J’apprécie également le rapport à la clientèle, surtout ici, avec l’ouverture du laboratoire sur le magasin, ce qui permet au client de nous voir travailler.
Encourageriez-vous un jeune, aujourd’hui, à entrer dans la profession ?
S’il est vraiment déterminé, s’il est passionné par ce travail, alors je lui dirai de foncer. Mais il faut qu’il sache qu’il ne devra pas compter ses heures et qu’il devra travailler dur. Je commence à 3 heures du matin (à 1 h le week-end) et ne m’arrête qu’à 13 heures.
Je suis parfois surpris de voir le manque de courage, de ténacité et même tout simplement de propreté de certains.
Le plus lourd, pour moi, ce n’est pas le nombre d’heures à effectuer mais la gestion de l’entreprise, tout ce qui relève de l’administratif.
Nous avons du mal à trouver des apprentis et encore plus des ouvriers. Ceux-ci ne tardent pas à arrêter, compte tenu des conditions de travail, peu compatibles avec une vie familiale.
Et si vous aviez un souhait à formuler ?
Je pense qu’il serait temps de limiter la multiplication des grandes surfaces. C’est la disparition assurée, à plus ou moins longue échéance, des petits commerces locaux et des artisans. Nous en avons un exemple, pas très loin d’ici. Je voudrais que chacun ait sa place et soit reconnu et apprécié pour la qualité de sa production
Pascal Nugues nous reçoit dans ses nouveaux bâtiments des Prioles à Dompierre. De beaux bâtiments où le bois domine et pour cause : Pascal Nugues se consacre, pour l’essentiel, à la création et à la construction de bâtiments à ossature bois.
L’ossature bois, dit Pascal Nugues, cela fait longtemps que j’y pense. Mais il me fallait du matériel et de l’espace. C’est pour cela qu’en 2010 je me suis installé dans la zone d’intérêt communautaire de Dompierre.
Dans ce grand bâtiment, l’espace principal c’est l’atelier: un ensemble impressionnant de machines qui usinent, rabotent sur quatre faces, découpent tous les éléments des ossatures bois. Tout cela, bien sûr, piloté sur ordinateur en suivant les plans élaborés par le dessinateur. Oui, c’est un gros investissement, reconnaît Pascal, autour d’un million. Alors, il faut que ça tourne !
Mais ça marche. J’ai du travail en masse et j’ai du mal à tenir mes délais. Mon entreprise a grossi. J’emploie maintenant quinze personnes : un dessinateur, un conducteur de machines pour l’atelier, deux équipes pour la restauration de bâtiments anciens, deux équipes qui se consacrant aux bâtiments à ossature bois, et puis Sylvie, mon épouse, qui assure le secrétariat. Quant à moi, je gère tout cela.
Mes clients ? Ils sont un peu partout. J’en ai au Gabon ou en Guadeloupe et puis un peu sur toute la France. Mais la concurrence est forte. J’ai peu de souci avec mes clients après la vente : ils sont satisfaits. Quant à mes fournisseurs, c’est essentiellement le bois que j’achète, des résineux surtout. Je les cherche, bien sûr, au meilleur prix. Alors, mon gros fournisseur, il est allemand, eh oui! Mais j’achète aussi en France, dans le Jura ou… chez nous pour le douglas.
Mais attention, il y a aussi la réglementation de consommation d’énergie qui s’applique aux constructions nouvelles. Ainsi, toutes les constructions nouvelles, à partir de janvier 2013, devront appliquer la norme RT 2012 qui stipule que la consommation maximale d’un bâtiment neuf ne devra pas dépasser 50 kWh par m² et par an. Ami lecteur, faites donc le calcul pour votre maison : si vous utilisez du fuel, sachez que 1 m3 de fuel fournit 10 000 kWh. Bien entendu, poursuit Pascal, nous sommes très attentifs à tous ces problèmes d’isolation : choix des matériaux, étanchéité, etc.. Tenez, hier, j’étais à Chalon pour un test d’étanchéité sur un bâtiment.
Charpentier-couvreur : voici donc un bel exemple de métier qui évolue, nécessitant énergie, audace et intelligence. Toutes qualités bien en main chez Pascal Nugues !
Dompierre-les-Ormes, c’est un village de 870 habitants s’étendant sur 3023 hectares, à mi-chemin entre Cluny et Charolles. L’habitat y est largement dispersé : quelque trente hameaux ou simples écarts. Le paysage y est harmonieux, fait d’équilibre entre prés, bois, collines douces. De jolis ruisseaux alimentent les nombreux étangs dont celui de La Vernée.
Dompierre, village rural, compte encore vingt exploitants agricoles de bovins dont quatre dédiés à la production mixte de lait et de viande, et les autres uniquement à la viande.
Que nous dit l’histoire ?
Au château d’Audour, dont le nom est peut-être dérivé du celtique « duros » (forteresse), furent retrouvées des traces d’habitat ancien : sépulture néolithique, haches de grès poli. Mais, comme souvent dans cette région, les premiers témoignages écrits ne remontent qu’au Xe siècle : en 951, première mention de Domus Petrus qui deviendra Dompierre au XVIe siècle. Autre date repérée : en 1470 les troupes de Louis XI rasent la place-forte d’Audour sanctionnant ainsi sa fidélité à Charles le Téméraire. En 1794, autre signe de résistance locale, Jacques Plassard, curé « non-jureur » est incarcéré à Charolles et, à la même époque, quelques Dompierroises s’en prennent aux soldats révolutionnaires venus brû- ler des objets de culte. En 1965, date importante : la fusion réussie des deux communes de Dompierre et Meulin. Cité comme « Mediolanensis » en 909, ce bourg de Meulin, était autrefois important, étendant ses dépendances jusqu’à Buffières et Sivignon.
L’économie ?
Dompierre a bénéficié de deux gares, la plus ancienne partagée avec Trivy, sur le trajet Mâcon-Moulins, la principale sur le trajet Chalon-sur-Saône-Roanne. Cette deuxième gare, ouverte en 1889 eut une vie courte puisque fermée 54 ans plus tard, mais elle permit un développement économique appréciable notamment par le commerce de bestiaux de toutes sortes. Mais l’activité économique se poursuit autrement : une zone industrielle, gérée par la communauté de communes se développe en bordure de la RN 79. Dompierre compte aussi une quinzaine d’entreprises artisanales dont près de la moitié établies sur la zone des Chassigneux, en bordure de la route de La Clayette.
Les services ?
Les écoles, maternelles et primaires, de Dompierre et de Montmelard se sont regroupées en RPI : cent vingtsix élèves, cinq enseignants. Un projet de regroupement et de réaménagement de toutes les classes en un seul bâtiment est actuellement en cours d’étude à la mairie. Autre service important, le relais Mille-Pattes, haltegarderie des enfants, créée en 2004 et gérée par le SIVU enfance-jeunesse. Lieu d’accueil pour les jeunes enfants, mais aussi lieu de rencontre pour les assistantes maternelles comme pour les parents. Des activités diverses sont également proposées aux enfants, ainsi, en 2010, une semaine à la montagne dans le Jura, mais aussi des cours de danse, de théâtre ou d’anglais sont proposés par un Foyer rural très actif (240 membres, nombreuses activités pour les adultes). À signaler aussi la bibliothèque, qui vient de s’installer dans de beaux locaux réhabilités près de la mairie (ouvertures mardi 10h- 11h30 et 16 h 30-17 h 30, mercredi 16-17, samedi 10-11h30). Donnons aussi un grand coup de chapeau aux pompiers : une équipe importante de 24 personnes, intervenant en 1er appel sur Dompierre, Trivy et La Chapelle, donc fréquemment sur la RN 79, et qui consacre 48 h par personne à la formation ! Bien sûr, il ne faut pas oublier les services aux personnes âgées comme l’ADMR, le SSAD. Bravo à tous ceux qui s’y dévouent! On ne peut, malheureusement décrire toutes les activités des 18 associations de Dompierre : amicales diverses, sociétés de chasse, associations sportives, FNACA et bien d’autres. Leurs activités s’étendent souvent aux villages environnants.
« Dompierre, village rural à vocation touristique »
En voici quelques exemples. L’Arboretum de Pezanin : Créé en 1903 par la famille de Vilmorin, il s’étend sur 26 hectares autour d’un bel étang. Son créateur y acclimata avec bonheur 450 espèces d’arbres du monde entier. Entrée libre toute l’année. La galerie européenne de la forêt et du bois. C’est un équipement du conseil général de Saône-et-Loire. Le bâtiment est beau : tout en bois, très original. Initialement dédiée à la filière bois, la galerie étend son champ d’action
à la filière « habitat durable ». Le visiteur y trouve toutes réponses à ses questions : sur l’arbre, le bois, ses usages artistiques, artisanaux ou industriels. Ouverture : toute l’année, du mardi au dimanche de 14 h à 18 h, billet adulte : 4 euros. Le village des Meuniers assure l’hébergement de touristes. Il offre un camping avec 126 emplacements, des mobile-homes et des Chalets loisirs.
Le village des meuniers
Mais on ne peut terminer cet aperçu rapide sans mentionner l’Amicale des Dompierre de France : 23 villages de France qui se retrouvent d’année en année avec plaisir (1).
Comment conclure cette revue, trop sèche et malheureusement limitée, sans citer cette déclaration optimiste de Guillaume et Katrien, jeune couple récemment installé à Dompierre avec leurs deux enfants : « Ayant été citadins pendant une dizaine d’années, nous avons ressenti le besoin, après la naissance de nos deux enfants, d’un retour à la vie en milieu rural.Le fait de participer à la vie du village de Dompierre, de par nos métiers, nos enfants et nos activités, nous procure une certaine satisfaction, à comparer à l’anonymat des grandes villes. Accueillis chaleureusement par la communauté chrétienne… c’est avec plein de projets en tête que nous envisageons notre avenir à Dompierre. »
Une bonne conclusion !