Pâques : Quand la vie ressuscite!

« Comme le printemps sur nous se lève un jour nouveau. Comme le printemps, le Christ est revenu » C’est ce que nous chantons le jour de Pâques, et puis encore : « Jésus- Christ, soleil de Pâques, lève-toi dans notre nuit. »
Sans cesse revient l’analogie entre résurrection et renouveau de la nature. Les fêtes chrétiennes ont d’ailleurs été glissées en lieu et place des anciennes célébrations païennes. Le jour revient après la nuit, le printemps après l’hiver. Les forces de l’obscurité et de la mort n’ont pas eu le dernier mot. C’est la victoire de la vie, la délivrance, la libération, le  chemin vers une autre vie. « Naître et renaître, mourir pour vivre ! »
Mais comment pouvons-nous nous approprier cet événement ? Michel Deneken, théologien, nous avertit : « La résurrection ne console pas de la mort. Elle ne fait pas du  christianisme une religion par laquelle l’homme supporte la vie en pensant à ce qui lui est promis dans l’au-delà, mais une religion du dépassement dans laquelle notre mort est intégrée dans un processus de vie. »
Comment traduire cela au quotidien ? Nos vies aussi sont faites de morts et de résurrections. Après des traversées d’épreuves douloureuses, quand on est découragé, comment se relever, se reconstruire, reprendre confiance, retrouver l’espérance ? C’est parfois cesser de vouloir changer des situations inéluctables.
Non pas se résigner, mais éclairer les choses d’un jour nouveau, et poursuivre sa route, vivre avec ses fragilités. C’est aussi ne pas économiser sa vie, mais la donner, aider ceux qui sont à terre à se relever, et prendre soin de toute vie.

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Un bien beau concert à l’église de Trambly

Un public enthousiaste venu très nombreux, trois chorales aussi différentes et talentueuses les unes que les autres, une qualité musicale de haute facture… Chacun a pu « se régaler ». Tous les échos remontés depuis n’ont fait que confirmer la réussite de ce concert. Merci encore à tous les acteurs de cette belle soirée : choristes, chefs de choeur,  public… ! Un véritable moment de bonheur et de joie partagé, moment ô combien précieux en ces temps-ci. De plus grâce à vous tous, nous avons pu recueillir près de 1450€ qui seront intégralement affectés au financement de la Maison Paroissiale (participation à la collecte en cours de 80 000 euros).

Jésus selon Mahomet

C’est à travers un ouvrage et suite à une série d’émissions de télévision, que l’occasion de revenir sur la place de Jésus dans le Coran nous est offerte. Se rappeler ou découvrir que les chrétiens ne sont pas les seuls à considérer le Christ avec beaucoup de respect, n’est-ce pas intéressant ?

 

Par l’intermédiaire d’une série d’émissions très intéressantes diffusées au mois de décembre 2015 (sur Arte), intitulée « Jésus et l’islam », les auteurs Gérard Mordillat et Jérôme Prieur présentèrent leur ouvrage « Jésus selon Mahomet », paru le 12 novembre 2015 aux éditions du Seuil. Cet ouvrage, est à lire avec intérêt par tout chrétien  cherchant à comprendre notre monde politique et religieux si agité.

 

Jésus dans le Coran
Premier constat : le Coran parle souvent de Jésus, et avec beaucoup de respect : « nous avons accordé des preuves incontestables à Jésus, fils de Marie et nous l’avons fortifié par l’Esprit de sainteté » (sourate II). Mais le Coran dément la crucifixion de Jésus, comme le dit la sourate III : Dieu dit : « ô Jésus, je vais en vérité te rappeler à moi, t’élever vers moi, te délivrer des incrédules, jusqu’au jour de la Résurrection. » Jésus est le seul, dans le Coran, à porter le qualificatif de Messie : « Jésus n’est qu’un serviteur que nous avons comblé de nos faveurs… Il sera l’indice de l’approche de l’heure… » (Sourate XLIII)
Le fils de Marie dans l’Islam
Pour l’islam, Jésus est appelé fils de Marie mais il n’est pas Dieu. Ceux qui disent : « Dieu est, en vérité, le Messie, fils de Marie », ils sont impies » (sourate V). Parmi les  chrétiens, les Hébreux proches de leur culture juive, sont les « judéo-chrétiens ». Certains quittant la Palestine iront vers l’Arabie. Les origines de l’islam rôdent ainsi autour de
ces judéo-chrétiens. Mahomet serait-il influencé par ceux-ci ?
La Tradition musulmane fait intervenir Waraqa, un juif nazaréen, un parent de la première femme de Mahomet. Un hadith (paroles attribuées à Mahomet) considéré  authentique précise que cet homme, Waraqa, savait écrire l’hébreu et avait copié la partie de l’évangile que Dieu avait voulu qu’il écrivît.

 

L’évangile en arabe
Il écrivait l’évangile en arabe. Selon les hadiths on confirme l’importance de Waraqa, mais aussi de Bahîrâ un prêtre nestorien, comme inspirateurs de Mahomet. Mahomet  retrouve l’héritage du passé. Il voit en Jésus le maillon qui peut  le rattacher à la généalogie des prophètes. Il y aura donc Adam, Noé, Abraham, Moïse et Jésus qui ouvrent le chemin au prophète de l’Islam.

 

Jusqu’à la fermeture des portes

À la Mecque, Mahomet était mal considéré, même moqué. Il fut banni par son oncle et vint à Médine ce fut l’Hégire. À Médine, Mahomet prit le statut de prophète. À la mort du prophète, Othman fut chargé d’écrire les sourates et imposa la première version canonique du Coran. Ensuite, beaucoup de guerres, de meurtres, de querelles sur le Coran.
Au XIe siècle, les conservateurs musulmans décidèrent la Fermeture des Portes, interrompant définitivement les efforts de réflexion précédents  sur le Coran.
Ainsi, beaucoup des musulmans actuels sont héritiers de cette police théologique qui annule toute investigation.

La solidarité, ça veut dire quoi pour un enfant ?

Dans le cadre de la Semaine nationale de la solidarité, le Comité Lacim Saint-Point/Tramayes a organisé, pour les élèves des écoles de Tramayes et de Bourgvilain, une animation sur la scolarité dans les pays en voie de développement.

Une « Maison du monde » réalisée en novembre 2014 par la plasticienne Amélie Vayssade et les écoles de Cluny, a accueilli les élèves des écoles de Tramayes, le mardi 17 novembre. La même animation a eu lieu à Bourgvilain le jeudi 19 novembre. Une exposition présentait les conditions difficiles de l’enseignement dans plusieurs pays d’Afrique, tandis qu’une projection vidéo montrait la réalité de l’école au Mali.
Les enfants ont été très impressionnés par le fait que les élèves n’ont pas de chaises pour s’asseoir, de livres pour apprendre, que le toit de l’école est  en paille, et qu’il pleut.
Pour le repas de midi, une simple louche de riz est distribuée aux enfants dans une gamelle. Ce film leur a fait réaliser la chance qu’ils avaient de manger à leur faim, chez eux ou bien à la cantine.
Parallèlement, à la bibliothèque, Marie-France a lu des albums montrant l’importance de la solidarité entre tous les hommes de la terre. «Le mendiant» de Claude Martingay, aux éditions la joie de lire, a permis aux enfants de bien comprendre pourquoi certaines personnes mendient dans la rue, et surtout que ce ne sont pas des hommes inférieurs, ou bien paresseux. Une bénévole ajoutait qu’un jour, en donnant du pain et un fruit à un mendiant, celui-ci lui avait dit : « merci, merci, pour la nourriture, et surtout vous me faites vraiment plaisir, vous m’avez parlé ! »

Ces personnes en détresse restent des hommes, qui ont aussi été des enfants…
Puis, ils ont écouté « Minusman et les 100 papiers », de Nathalie Brisac à l’école des loisirs, où il est question de Kouik, petit garçon d’une famille sans papiers français.

Un thème qui a également bien retenu l’attention des enfants, alors qu’en ce moment à Tramayes, on se prépare à accueillir deux  familles de migrants.

Une journée riche. Les enfants ont compris que certains vivent dans des conditions parfois très difficiles, qu’ils n’ont pas  choisies, et quittent leur maison pour essayer de trouver refuge dans un autre pays, avec l’espoir d’une vie meilleure.
Mais tout près de chez nous, dans notre village, avec nos voisins, etc, les enfants savent qu’ils peuvent aussi jouer la carte de la solidarité.

Annie Tonthat et Marie-France Berland

Un projet collectif, solidaire et écologique

Avez-vous déjà entendu parler de « Terre de Possibles » ?-Bien sûr ! répondront les habitants de Saint-Pierre-le-Vieux, les réseaux associatifs du  secteur, les acteurs de l’agro-écologie locale et tous ceux qui recherchent fruits, pains et boissons sans l’ombre d’un pesticide.

 

Terre de Possibles, une association
Terre de Possibles, est une association qui a été créée en 2008, à Saint-Pierre-le-Vieux et qui est le soutien actif du projet collectif et solidaire Terre de
Verger, lieu de vie et d’accueil en milieu rural.
À l’origine, un petit groupe d’adultes (sept adultes, six enfants) qui souhaitent vivre « autrement », en revenant à l’essentiel, en harmonie avec la terre et avec les autres, dans un esprit de partage et de joyeuse sobriété. Une ancienne ferme composée de plusieurs bâtiments est achetée et petit à petit rénovée. Des logements individuels sont créés ainsi que des espaces collectifs pour les activités (buanderie, ateliers, four à pain…). Les équipements et les activités agricoles (potager, verger, petits élevages…) sont mutualisés mais chacun est responsable de sa situation économique et paie un loyer en fonction de ses ressources. On privilégie, bien sûr, la rénovation ou la construction écologique des bâtiments,les énergies renouvelables, la réduction des dépenses à la base et on veille à la gestion de l’eau et des déchets.
Comment tout cela a-t-il été possible financièrement ? Une SCI (société civile immobilière) mutuelle et solidaire a été créée, avec appel à souscriptions, auxquelles sont venus s’ajouter les apports individuels de chacun. Aujourd’hui, il y a la vente des fruits du verger, la fabrication du pain et la production de jus de pomme et de bière.
Un projet humain et social
Comment un tel projet a pu voir le jour ? En favorisant l’entraide et l’échange au quotidien, en cultivant la solidarité et le partage convivial, en mutualisant les savoir-faire et en s’inscrivant dans l’environnement local, en participant à la vie du bourg, en tissant des liens avec les réseaux associatifs, les producteurs et les artisans locaux.
Terre de Verger, un lieu d’accueil
Terre de Verger veut être un lieu d’accueil pour échanger, informer, prêter livres et outils, discuter, réfléchir…
Terre de Possibles propose des journées de partage et de transmission de savoir dans le cadre de chantiers ou d’activités agricoles, des temps de rencontre avec des ateliers, des exposés, des débats ou des veillées festives, des services d’entraide et un sentier de découverte pédagogique balisé afin
de sensibiliser enfants et adolescents à l’environnement, à l’importance de la biodiversité et des enjeux de l’agriculture biologique. Chaque mois, par exemple, de jeunes autistes ou de jeunes multi-handicapés sont ainsi accueillis.

 

Un projet écologique

Celui-ci se concrétise à travers la culture d’un verger de deux cent trente arbres fruitiers, avec plus de cent variétés, cultivé en biodynamie, et l’existence de potagers et de petits élevages (poules, moutons, abeilles). Il se poursuit à travers le maintien local de la biodiversité, l’utilisation de l’énergie, le choix de consommation, la gestion raisonnée des déchets et de l’eau afin d’économiser celle-ci et la préserver.

 

Quel bilan ?
Que penser de cette expérience au bout de quelques années? Manuella, une des « cheville-ouvrière » du projet, reconnaît qu’il s’agit là d’une belle aventure humaine, même si ce n’est pas toujours facile. Ce mode de vie demande un travail sur soi permanent, une remise en question presque quotidienne. Mais cela en vaut vraiment la peine ! Aussi enrichissante pour les enfants que pour les adultes, cette expérience illustre bien la fameuse phrase : « Tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. » Une nouvelle famille va bientôt arriver, avec trois enfants. Ce sera une nouvelle occasion de consolider les bases du projet.
Bon vent à Terre de possibles,
bon vent à Terre de Verger !

 

Synode diocésain et équipes synodales

Le Synode, un événement de grande envergure auquel chacun peut s’intéresser. Quatre délégués sont à l’œuvre depuis novembre 2015 et une réunion d’information est prévue pour tous le 19 avril 2016.

Le Synode, l’affaire de tous!
Les quatre délégués de la paroisse des Saints-Apôtres ont participé, le 14 novembre 2015, à Autun, à la première session de l’Assemblée synodale. Au nombre de cinq, la dernière session aura lieu le 26 novembre 2017. Même s’il a ses délégués, le Synode est l’affaire de tout un chacun. C’est la raison pour laquelle, se sont constituées et continuent de se constituer sur la paroisse, des équipes synodales de six à dix personnes provenant de nos treize villages.
Une réunion d’information
le 19 avril à 20 h 30 Nous souhaiterions plus d’équipes et plus d’acteurs, aussi nous organisons une réunion d’information le 19 avril 2016 à 20 h 30 à la Maison paroissiale (Le Fourneau). Cette réunion est ouverte à tous, chrétiens ou non. En effet, le titre de ce synode « Ancrés dans la vie, à l’écoute du Seigneur, aller au coeur des frères », n’est-il pas, dans son expression même à trois volets, d’un grand accueil à la sensibilité de chacun pour cheminer ensemble ?

Les quatre délégués

Martial Gey : le service aux clients avant tout !

Martial Gey est installateur _dépanneur en télévision et vente d’appareils électroménagers à Matour.  Découverte de cette entreprise qui vient de fêter son dixième anniversaire…

Martial a débuté son activité sitôt sorti de l’école après son Bac professionnel maintenance audiovisuelle électronique. Il a repris l’entreprise de
M. Lalouette qui partait en retraite. Martial a beaucoup appris, d’abord en passant par une période de tuilage avec M. Lalouette, puis à travers
des stages de perfectionnement pour suivre l’évolution technologique ainsi qu’à travers ses propres expériences.
Martial sillonne la campagne pour réparer, installer des télévisions ou de l’électroménager. Réparations, gestion d’entreprise, relation clientèle, comptabilité, autant de tâches à assumer. « Il a bien fallu attendre deux ou trois ans après mon installation pour atteindre un semblant d’organisation! » confie-t-il.
Ce qu’il aime le plus dans son métier ?
« Le contact avec les gens avec des horizons et des vies très différentes, c’est ce qui est le plus enrichissant. La notion de service est pour moi plus
importante dans mon métier que la technologie ». Le leitmotiv de Martial, lorsqu’il est chez un client, c’est de se dire « si c’était pour moi, qu’est-ce que je ferais ? Je cherche toujours le meilleur compromis ».
« Le changement de la TNT en haute définition (HD) m’occupe pas mal ces derniers temps, et encore, j’avais anticipé depuis septembre chez les clients, pour ne pas avoir trop d’interventions à faire au dernier moment ! »Le basculement à la TNT HD sera effectif au 5 avril 2016. Et comment sait-on s’il faut faire quelque chose sur sa télévision ? « Il faut se mettre sur la chaîne 7 ou 57 et vérifier qu’il y a bien la mention « Arte HD », sinon,
il est préférable de se renseigner. Un ajustement du décodeur est alors à effectuer.»
Et ne pensez pas que Martial est constamment branché télévision et électronique. Dans son magasin, les appareils électroménagers côtoient sa production de miel qu’il récolte avec la quinzaine de ruches qu’il possède à Saint-Léger. « Je suis un solitaire qui aime beaucoup rencontrer les gens. Mon métier est axé sur les nouvelles technologies et je suis passionné par l’histoire, la généalogie, les fabrications artisanales (cidre…), le patrimoine…
Des fois, je me dis que je ne suis pas né dans le bon siècle… »