L’histoire de Saint Léger est en grande partie liée aux puissants seigneurs de la Bussière, qualifiés par le père Fargeton de « grands chercheurs de noises ! »
On racontait à la veillée une histoire qui mettait en scène le curé de Saint Léger, convoqué et réprimandé par le seigneur, qui lui reprochait de «
Un village qui a évolué
Il ne reste presque rien du château, même si on parle encore du « donjon » et la vie des Sandzirons est à l’heure actuelle plutôt paisible ! Les nouveaux habitants disent que leur intégration s’est faite facilement.
A la fin du XIXe siècle, la commune a bénéficié des largesses d’un mécène : Jules Plassard. On lui doit entre autres le groupe scolaire, la mairie, l’église (l’ancienne était trop petite, mais le clocher roman a été conservé). Elle a été rénovée il y a une vingtaine d’années grâce à la mobilisation d’un grand nombre d’habitants (organisation de brocantes).
La population s’accroît tout doucement: 266 habitants au dernier recensement (mais 776 en 1836). Quelques naissances ont lieu chaque année. Des jeunes restent ou reviennent au pays.
Des réalisations récentes
Pierre Lapalus, le maire, est satisfait de l’opération « Cœur de village » : acquisition et réhabilitation d’une maison, création d’un parking avec sécurisation pour l’école, installation de jeux multisports. La salle communale a été agrandie et réaménagée, et l’école refaite à neuf avec une salle multi activités et un accès pour handicapés.
Saint-Léger fait partie du RPI des Grosne. La classe maternelle accueille une vingtaine d’enfants. Grâce à une association de parents et aux prestations d’une cantinière, ils bénéficient tous de repas équilibrés à base de produits locaux.
Saint-Léger travaille
Relativement à d’autres communes du secteur, la population agricole est nombreuse: une vingtaine d’exploitants sur quatorze exploitations. Il s’agit essentiellement d’élevage. La Cuma, dont le siège est à Saint-Léger, est un exemple de la capacité des agriculteurs à s’entendre et à s’entraider (voir bulletin numéro 69, septembre 2008).
Saint-Léger a la particularité d’avoir connu, dès avant la Révolution, une industrie : une papeterie. Par la suite, c’est le travail du bois qui s’est imposé : une usine de bois de brosses et de casiers d’imprimerie a fonctionné jusqu’en 1994. Actuellement, on compte un menuisier, un ébéniste, un charpentier et une entreprise de menuiserie qui emploie 13 personnes et qui est gérée par la famille Laffay. Cet « atelier relais » polyvalent est équipé de machines numériques : fabrication et pose, chantiers de rénovation (voir bulletin de décembre 2000). Nous avons aussi un plombier.
La sécurité est assurée
La commune est heureuse de possé- der un CPI. Gaby Thomas, chef de ce Centre de première intervention nous explique qu’on en retrouve déjà la trace en 1928. Il est composé de 12 pompiers, bientôt 13: un jeune va les rejoindre, après avoir fait les JSP (formation des jeunes sapeurs pompiers). Il est arrivé que leur présence, même fortuite, sauve des vies, ils sont reconnus et appréciés, Gaby parle d’une population disciplinée : peu d’accidents, pas d’appels intempestifs.

Et nous avons, nous aussi, une activité artistique ! Au hameau de la Chanalle, Dominique Marcadé travaille le verre soufflé. Il fabrique surtout des pièces à la commande (pour l’opéra comique par exemple).
Parole d’une Sandzironne d’adoption: « Saint-Léger est facile à vivre. On s’entend bien, les gens sont solidaires. On se débrouille, on trouve toujours des solutions. »
Un lieu convivial
La Belouze abrite le seul commerce de la commune : « Chez Poun ». C’est un bar-restaurant, dépôt de pain et de journaux. Toutes les générations s’y côtoient. La plupart des clients se connaissent, on vient à telle heure sachant qu’on rencontrera untel.
Des associations actives
Le club des aînés a fêté ses vingt ans d’existence en 2008. Maurice Passot en est le président. Les 23 adhérents sont très assidus aux réunions. Parmi eux, il y a aussi des « vieux relativement jeunes ! » Les activités sont classiques, mais pour la troisième fois, le club organisera un loto, occasion de réaliser une activité en commun. On constate aussi une ouverture vers l’extérieur : se connaître, se mélanger, découvrir aussi des actions de solidarité.
Le comité des fêtes (une quinzaine de bénévoles) organise des repas, un bal, un feu d’artifice, un loto. Céline Rivière, sa présidente, pense qu’il est important de proposer ces occasions de loisirs et de convivialité. L’organisation se fait souvent avec la collaboration du comité de Saint-Pierre.
« Saint-Léger sport-auto » (course rallye) organise aussi des manifestations : repas, expositions.
Le Cias offre repas et colis aux aînés. Une quinzaine de personnes participent au fleurissement. Et n’oublions pas la société de chasse, autre occasion de rencontre et de collaboration.
