Les lecteurs du Journal du Dimanche du 6 mars 2011 ont eu la surprise de découvrir un portrait
Parmi les échos reçus presqu’aussitôt des premiers lecteurs, je retiens celui-ci : « merci de nous faire connaître votre parcours. Au fond, vous êtes comme nous, votre chemin n’a pas toujours été facile, mais ça nous encourage à vivre le nôtre ». Moi, j’ai surtout été admiratif du travail de la journaliste. De plus d’une heure de notes écrites (sans magnétophone), réussir en quelques lignes à aller à l’essentiel: chapeau!
J’ai eu souvent l’occasion dans ma vie de formateur de mettre en valeur le travail des journalistes. Martine me donne l’occasion de le faire encore une fois. Souvent les personnes interviewées râlent de ne pas voir exprimé ce qu’elles souhaitaient. C’est méconnaître les conditions dans lesquelles ils/elles travaillent. J’ai eu plusieurs fois l’occasion d’interroger les insatisfaits : quand il est arrivé que vous ayez été satisfaits, avez-vous su le dire aux journalistes et à leur direction ?
Je compte sur vous pour ne pas encourager à mon endroit le culte de la personnalité, j’aimerais mieux ne pas tomber dans ce travers-là!
Je sais que mes parents qui aimaient tant ouvrir la porte de la maison (La Cadole comme l’a baptisée mon grand-père maternel, le père Lévêque sic !) auraient aimé pouvoir lire ce portrait et l’inscrire dans le livre d’or sur lequel ma mère veillait comme sur la prunelle de ses yeux, elle qui était toute fière d’y montrer des signatures de visiteurs des cinq continents ! Je compte sur vous pour ne pas encourager à mon endroit le culte de la personnalité, sachez que c’est une des choses qui m’agace le plus dans notre vie sociale, y compris dans l’Église. J’aimerais mieux ne pas tomber dans ce travers-là !